assainisseur d'air

Les pathologies chroniques incurables sont nombreuses… mais l’allergie reste, de loin, la plus courante. Si elle présente un degré de gravité très variable, elle impacte parfois lourdement le quotidien de ceux qui en souffrent, notamment lorsqu’elle prend la forme de difficultés respiratoires, de troubles cutanés ou encore digestifs. Vous êtes allergique aux acariens, à la poussière, au pollen, aux spores ou encore aux phanères des animaux domestiques ? Il est peut être temps de transformer votre lieu de vie ou de travail en un environnement accueillant avec un assainisseur d’air.

L’assainisseur d’air : une réponse à la pollution atmosphérique

Le contexte pandémique a boosté le temps que nous passons tous dans nos intérieurs, pour le meilleur et pour le pire. Si les plus chanceux d’entre nous ont pu travailler depuis leur domicile, s’épargnant le rush des transports en commun par exemple, certains ont subi une augmentation de la fréquence de leurs crises d’allergie. Poussière, acariens, phanères d’animaux domestiques, spores, pollen et autres allergènes peuvent, dans le meilleur scénario, compliquer le quotidien des personnes souffrant d’allergies, notamment respiratoires.

L’assainisseur d’air, également appelé purificateur d’air, connait un certain engouement dans l’Hexagone après s’être généralisé dans les maisons et les bureaux des pays de l’Asie du Sud-est qui avaient été touchés par l’épidémie su SARS début 2003. Les assainisseurs d’air dotés d’un filtre HEPA sont en effet des outils indispensables dans les environnements pollués, c’est-à-dire dans la majorité des pôles urbains, à fortiori dans les foyers qui comptent des enfants.

L’assainisseur d’air et les allergènes

L’assainisseur d’air devra composer avec de nombreux allergènes que l’on retrouve couramment dans nos intérieurs :

  • Dans la chambre à coucher, on retrouvera notamment des acariens au niveau de la literie, les phanères des animaux de compagnie, les composés organiques volatils, la fumée de tabac, ou encore le pollen ;
  • Dans la salle de bain, on retrouvera les restes des produits d’entretien et cosmétique en suspension dans l’air, la moisissure et les spores dans les parties les plus humides (baignoire par exemple)…
  • Dans la cuisine, on retrouvera les restes des produits ménagers, le gaz de combustion, les déchets des insectes rampants comme les cafards, etc. ;
  • Dans le salon, on retrouvera un mélange de ces allergènes.

Contrairement à ce que certains fabricants tentent de vous faire croire, les assainisseurs d’air ne peuvent en cas éliminer 100 % des allergènes. La fumée de cigarette par exemple ne peut être éliminée, car ses particules sont beaucoup trop fines pour les filtres HEPA. En revanche, le purificateur d’air pourra vous débarrasser efficacement d’une bonne partie des particules pathogènes et des allergènes en suspension dans l’air et qui sont finalement les plus susceptibles d’être inhalées. Résultat : votre allergie est maîtrisée et vous en baissez l’intensité, la fréquence et la durée.

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Peut-on soigner son allergie définitivement ?

La réponse est courte est « non », même si des progrès ont été réalisés dans les traitements basés sur la désensibilisation progressive aux allergènes incriminés. Dans l’écrasante majorité des cas, le protocole à suivre visera à contrôler les symptômes des allergies avec un traitement à base d’antihistaminiques, notamment lorsque l’exposition à l’allergène ne peut être évitée.

Rappelons que si les allergies sont généralement bénignes, elles peuvent dans les cas extrêmes représenter une situation d’urgence absolue. Car au-delà du nez qui coule et des urticaires, l’allergie peut provoquer des réactions sévères pouvant mener au décès après ce que l’on appelle un « choc anaphylactique ». Principalement dû aux aliments, aux médicaments ou encore aux venins d’insectes, le choc anaphylactique conduit à un arrêt cardiaque. Il est important d’avoir le bon réflexe pour éviter le pire : l’injection d’adrénaline. « On commence par une première piqûre dans la cuisse. On peut renouveler l’opération une deuxième fois si l’asphyxie n’est pas calmée », explique le docteur Jean-Jacques Bonneau, médecin spécialisé en allergologie.

Les patients les plus exposés aux réactions allergiques sévères doivent impérativement disposer d’une dose d’adrénaline injectable dans leur domicile afin d’agir dans les temps. « Si ça ne fonctionne pas, on appelle immédiatement le 15 », conclut le docteur Bonneau.